Un autre mois de l’autisme de terminé. Nous avons connu une belle couverture médiatique, notamment pour la chanson Le Métronome, dont le vidéoclip met Laurent en vedette. Il est également arrivé des situations révoltantes qui démontrent, hors de tout doute, que notre société a encore du chemin à faire pour reconnaître les autistes et de composer avec leur « différence ».
Une fois le 1er mai arrivé, nous retournons tous et toutes gentiment à nos occupations, c’est-à-dire nos obligations de parents d’autiste. Dans le cas des autistes et bien… ils continuent à être dans le Spectre de l’autisme. Politiciens et politiciennes de la CAQ (et certain.es du PLQ, mais pas les autres) ont souligné le mois de l’autisme sur leur page Facebook et c’est tout à leur honneur. Or maintenant que c’est fini, on passe à autre chose.
On a été sous les projecteurs pendant 30 jours. Ensuite, on nous range. On retrouve nos boîtes dans le cabanon, comme des décorations. On nous ressortira le 1er avril 2022 pour un nouveau mois de l’autisme. Comme dirait Félix Leclerc : « il ne faut pas que mon histoire se termine comme ça » (L’Encan).
Non, ça ne doit pas continuer à être la norme.
Ne nous laissons pas une fois de plus dans l’angle mort.
Tout au long de ce mois de l’autisme, la Fédération québécoise de l’autisme a voulu mettre en lumière le manque de ressource pour les autistes et leurs familles, plus particulièrement en temps de pandémie. « Déjà en manque de services, la pandémie a exacerbé cette réalité », soulignait la FQA dans un communiqué de presse. À cela s’ajoute les visites interdites dans les centres d’hébergement et les moyens pour communiquer carrément inexistants.
Et le gouvernement n’a pas jugé bon de rappeler aux autistes et à leurs familles où en était l’élaboration du Plan Autisme, malgré la pandémie. J’espère qu’il nous éclairera sous peu.
La société possède beaucoup d’outils pour comprendre ce qu’est l’autisme et quelle est la marche à suivre pour mieux les accepter. Comme on dit, la balle est dans son camp pour que chaque jour, on nous fasse sentir comme partie prenante de son monde.
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