*Titre emprunté à une chronique de Guylaine Guay et remanié pour les besoins de ce texte
Nous sommes en quelque sorte des capitaines de navire. Des pères et des mères -surtout des mères- qui doivent s’assurer que leur enfant arrive à bon port, non pas en leur forçant une destination, mais plutôt en leur offrant une panoplie d’outils leur permettant de s’en trouver une et ce… même si le choix proposé par l’État québécois est très limité !
Nous sommes aussi des aide-capitaines en ce qui a trait à leurs propres rêves. Des aide-capitaines qui conseillent, élèvent et guident. Des aide-capitaines qui croient dans leurs capacités, qui doivent également rassurer lorsque certain.es cherchent à mettre des bâtons dans les roues du carrosse.
La fin de l’année scolaire approche. Nos jeunes sont encore motivé.es, mais… des problèmes se pointent à l’horizon. Concentration, notamment. Nous devons bien sûr les contourner, du mieux que nous le pouvons. Or, arriverons-nous à bon port ?
J’ai encore les mots de Laurent en tête : « papa, je ne veux pas redoubler. Je ne veux pas faire des plateaux de travail ». Sophie et moi le rassurons du mieux que nous pouvons. Il connaît ses forces. Il connaît son potentiel. Or, ces dernières années, il porte plus difficilement l’échec sur ses épaules.
Nous devons donc trouver, sa mère et moi, des manières positives de le soutenir. Pour ce faire, nous devons souligner ses efforts et les nombreux accomplissements qui s’en sont suivis. C’est tout. Souligner son diplôme d’aide-cuisiner décerné par le ministère de l’Éducation. Ce n’est pas un « gratificat », mais bien un authentique diplôme.
En cette fin d’année scolaire, j’aimerais saluer tous les parents capitaines qui naviguent depuis longtemps sur des mers éducatives parsemées d’embûches, de icebergs et de tempêtes. On réussit avec nos enfants, les vrais capitaines dans toute cette histoire, à trouver des îles baignées de soleil.
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