Tout a commencé avec une prescription de Biphentin donnée par notre neurologue pour le TDA de Laurent. Eh oui ! Il faut croire que l’autisme ne vient jamais seul !
-Vous avez le code ? Demande le pharmacien
-Le code ? Répond ma femme
Oui, il faut un code pour pouvoir l’enregistrer à l’assurance-maladie. Le neurologue n’avait pas donné de code, alors peut-être la pédiatre pourra y remédier.
-Autrement, vous payez le plein prix pour le Biphentin, explique le pharmacien.
Ah bon. Première fois que j’entends parler de ce « code ».
Quelques jours plus tard, nous sommes de retour chez la pediatre pour la suite des choses.
-Ah oui, je vais avoir besoin du code pour le Biphentin. C’est le pharmacien qui l’a demandé.
-Le code ? Demande la pédiatre.
Bien sûr, il y a un code, mais le gouvernement demande que l’on commence le traitement avec le Ritalin. Là, on a un code. Sinon, ben…
Donc, pour l’État, c’est Ritalin ou rien !
Bizarre, tout de même… Le journaliste en moi trouve qu’il y a peut-être anguille sous roche.
Le Ritalin et le Biphentin sont tous des psychostimulants à base de méthylphénidate. La différence est que le Ritalin a une durée d’action plus courte, alors que le Biphentin une durée d’action plus longue en raison de leur système de libération à action prolongée (source : biogeniq.ca)
Mais pourquoi le gouvernement privilégie le Ritalin ?
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