Une drôle de semaine des enseignan.tes

En pleine semaine des enseignant.es, la titulaire de la classe de mon fils est tombée au combat. Malheureusement, elle n’est sans doute pas la seule. On vogue de remplaçantes en remplaçants au cours de cette année scolaire particulière. Ces changements soudains sont généralement mal accueillis par la clientèle autiste . En tant que parents, nous devons une fois de plus rassurer notre fils pour la suite des choses, lui expliquer en détails la situation, sans lui promettre une date de retour probable de son enseignante. On ne sait pas pourquoi elle doit s’absenter : est-elle malade ? En burn-out ? Besoin de plus de temps pour accomplir un travail en particulier ? La supervision des stages en FMS par exemple ? On tombe ici dans la sphère de la vie privée, ses raisons ne regardent qu’elle. Mes interrogations, je les garde pour le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge qui, de toute manière, aime bien nous avoir dans son angle mort…

Si les classes d’ÉHDAA perdent des enseignant.es, des éducateurices et autres spécialistes, ne se sont certainement pas les « parents volontaires » qui pourront faire une différence. J’espère que M. Roberge en a conscience… Pour s’assurer de la stabilité du personnel enseignant, il faut en prendre soin. Pour le ministère de l’Éducation et certains Centres de services scolaires, il faut être capable d’en prendre et se contenter des compliments lancés comme un tas de pissenlits dans le cadre de conférences de presse au cours desquelles le ministre Roberge doit se vanter quelques minutes avant de penser aux autres…

Mais bon, nous allons faire contre mauvaise fortune bon coeur. Comme toujours. Se croiser les doigts pour la suite des choses. Je sais que le Centre de service scolaire où étudie fiston fait des pieds et des mains pour que sa clientèle autiste soit scolarisée dans le respect. Je sais aussi que Laurent travaille très fort en classe comme en stage pour arriver à ses fins. Pour que sa motivation ne soit pas à la baisse, il lui faut bien sûr des parents qui l’appuient sans mettre la pression, des idéaux qui lui plaisent (même si c’est très difficile dans un contexte FMS) et des professeur.es qui croient en lui. En date du 14 février, il a tout ça.

Et en cette semaine de la persévérance scolaire qui s’amorce, donnons des outils aux professeur.es et éducateurices pour assurer leur persévérance !

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