Pendant quelques minutes, j’ai fait la position de la montagne. Soudainement, je n’ai plus pensé à rien d’autre que le son du système de chauffage. Cela a duré une trentaine de secondes. Après ? J’étais plus relaxe, après. Super, non !
Récemment, nous avons terminé en famille une très intéressante session de yoga, le tout pour la recherche sur l’autisme ! Ainsi, chaque samedi, dans un local de la faculté de psychologie de l’UQAM, nous nous sommes « Ummmmmmés » l’intérieur en compagnie d’un professeur accrédité en yoga Bali, sous l’oeil attentif d’une doctorante et de son assistante qui nous ont observées.
Le but de la recherche est de démontrer comment le yoga peut aider les adolescent.es autistes et leurs parents à s’auto-réguler, à trouver le calme et la détente. Ainsi, ils auront en leur possession les bons outils pour amenuiser leur anxiété.
Question simple qui n’a aucun rapport avec la recherche : pourquoi n’ai-je pas découvert le yoga avant ????
Dans mon esprit, yoga signifiait, non pas quelque chose uniquement pour les dames, mais encore un autre truc où il fallait être ultra performant, flexible au max et porter du Lululemon. Je connaissais des personnes qui « trippaient » à répondre aux exigences de professeurs qui visaient « l’excellence » en yoga. J’ai appris que rien de tout cela n’avait aucun sens et était à des années-lumières de cette discipline…
Le yoga Bali que j’ai pratiqué en compagnie d’André Borin, notre professeur, est parfait pour mon manque flagrant de souplesse et surtout ma surabondance de stress. D’ailleurs, c’est toute notre famille qui en bénéficie aujourd’hui. Étonnamment, j’utilise aujourd’hui diverses techniques apprises lors de ces séances dans la vie de tous les jours. Par exemple, dans un bouchon de circulation ou même dans mon bureau lorsque je fais face à la page blanche.
Merci à Marie-Joëlle Beaudoin, B.sc, doctorante en psychologie à l’UQAM et responsable du projet, à son assistante, à André Borin et aux familles qui ont participé au projet.
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