Sans les femmes, Laurent ne serait pas où il se trouve aujourd’hui. Je le dis en toute honnêteté. Elles ont été nombreuses sur son parcours. En cette journée internationale des droits des femmes, j’aimerais leur rendre hommage.
La plus importante, c’est Sophie. Son sacrifice pour le bien-être de Laurent est immense. De sa naissance très difficile à 27 semaines et un jour jusqu’à aujourd’hui, Sophie aura été l’amirale par excellence pour mener notre fils à bon port. S’il peut espérer poursuivre une carrière en cuisine, c’est grâce à Sophie qui, souvent contre vents et marées (bureaucratie, décisions douteuses « pour le bien de l’enfant » etc.), a permis un épanouissement optimal à Laurent, en tout respect envers ses forces et capacités.
Ses deux grands-mères Nicole et Violette. Le goût pour la cuisine vient de ce « réseau ». La confiance en soi aussi.
Mélanie Kouadria qui a su faire progresser cette passion pour cuisiner et ce, depuis des années, alors qu’il participait à des ateliers de décoration de cupcakes à Laval. Ensuite, Laurent s’est mis aux fourneaux, a appris à manipuler couteaux tranchants, à mesurer, transformer la matière première en divers plats appétissants et ce, sous l’oeil attentif de sa professeure.
L’armée de professionnelles -orthophonistes, ergothérapeutes, psychoéducatrices, physiothérapeutes- qui ont pris soin de Laurent, qui l’ont outillé pour affronter la société et la vie scolaire.
L’armée d’infirmières qui se sont relayées au chevet de Laurent lorsqu’il était hospitalisé en néonatalogie au CHU Sainte-Justine, la docteure Bortoluzzi qui a littéralement sauvé son bras de l’amputation, la docteure Fallahah qui a sauvé (eh oui!) son oeil gauche, la docteure Lefebvre qui dirigeait le département de « néonat ».
Parlant d’ergo, je dois mentionner Maryline qui a aussi agi en tant que sexologue pour donner à Laurent une éducation sexuelle positive et nécessaire.
Maîtresse Vanda – tutrice de français et d’anglais, mais surtout professeure d’italien, entretenant à travers la langue de Dante et d’Alda Merini, l’intérêt spécifique fort de Laurent pour l’Italie.
La psychologue Violaine de Kimpe, qui a mis le doigt sur l’autisme, si l’on peut le dire ainsi. L’autisme, n’est pas un bobo. Seulement une ville qu’on ne voyait sur la carte routière de Laurent.
La psychologue Nathalie Poirier, qui aide Laurent à mieux accepter l’autisme, à mieux l’apprivoiser.
Du primaire au FMS, les professeures de Laurent, en majorité des femmes, plus particulièrement Gabrielle et Audrey, sans oublier l’éducatrice Sarah.
À toutes, je leur dis merci du fond du coeur.
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