Lorsque ton ado est autiste et qu’il adore l’Histoire, disons que ça serait agréable de vivre à Québec !
On revient d’une virée de sept jours dans la Vieille capitale. Une virée historique et culturelle comme pas une ! Par exemple, les statues…
Les statues !
Il y en a partout : à gauche, à droite, devant nous, dans un parc, au hasard d’une rue, partout. Laurent adore les statues. Et puisque notre hôtel était à deux minutes de marche de l’Assemblée nationale… Oh boy ! Ça commence par celles de René Lévesque et Robert Bourassa. Après avoir contemplé l’inukshuk quelques minutes, on se tape toute la façade de l’Assemblée nationale, me donnant l’occasion de donner un bref cours d’histoire à Laurent.
Je vous épargne toutes les autres, mais dès qu’il y en avait une, il fallait s’arrêter, lire la plaque, prendre une photo, puis une autre, regarder, prendre une autre photo et continuer sa route.
Les lieux historiques, maintenant : les Plaines d’Abraham, les tours martello, les statues, les monuments, le musée. Ensuite la Citadelle, la basilique Notre-Dame de Québec, les vieilles maisons, l’église anglicane, le petit fortin, Notre dame des Victoires… Tout y est pour un apprentissage complet et ludique de notre histoire. Laurent s’en donne à coeur joie, se rappelle de certaines choses apprises à l’école avec madame Gabrielle.
Soudain, les musiciens de rue ! Il s’empresse de faire le chef d’orchestre. Il bat la mesure et les musiciens obéissent à ce Kent Nagano en shorts fluos.
C’est une ville parfait pour Laurent, car tout est calme. Même sur la terrasse Dufferin ou dans le Petit Champlain, il règne une sorte de petit chaos contrôlé qui rassure Laurent. Ensuite la Grande Allée, la rue Maguire avec ses petits commerces et ses restaurants, surtout le Liège et le Bagel Maguire fort appréciés de nous et de tante Nounou, la marraine de Sophie qui vit à Sillery !
À proximité, l’île d’Orléans où vit SON Félix Leclerc, dont il aurait aimé apercevoir la maison. Sauf qu’on ne dit pas où elle est… « Secret d’état » parce que quelqu’un y vit et ne veut pas se faire déranger par les touristes. « Je suis sûr que je ne dérangerai pas » me dit Laurent, un peu déçu. Il faut respecter ça, mon grand. À la place, allons faire un tour à l’Espace Felix-Leclerc. On entre, on entend Félix chanter Le Fou de l’île. Le trémolo nous prend. Laurent s’amuse dans le musée, écoute toutes les chansons, entonne Le P’tit bonheur en italien, gracieuseté de Marco Calliari.
-Tu sais, il y a un autre grand de la musique qui vit ici. Il s’appelle Jacques Michel. Il chante Chacun son refrain, une chanson que papa aime bien.
Et Jacques Michel prend sa place parmi les chanteurs préférés de Laurent, avec la cohorte d’Italiens et de Québécois.
Nous sommes restés à Québec une semaine… et on a vu la moitié de ce qu’on voulait voir! La prochaine fois, on se concentrera sur le Parc de l’Artillerie, la Basse ville pour saluer Sylvain Lelièvre et Roger Lemelin. Sans oublier de passer une ou deux nuits à Wendake pour honorer notre belle soirée passée au restaurant Sagamité !
Quel merveilleux texte..et oui, Québec est une ville remarquable où il fait bon vivre ! Vous serez toujours les bienvenus « chez-nous » et Laurent, tu as raison, Félix était un de nos plus grands poètes… C’est Maude de La Sagamité qui sera heureuse de vous revoir…c’est la sœur d’une collègue et elle aussi vous a grandement appréciés.
À la prochaine !
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Service 5000 étoiles à Sagamité. Première fois qu’une serveuse puisse nous comprendre à ce point. En novembre, nous reviendrons pour une nuit ou deux au Château Frontenac pour l’anniversaire de Laurent. Il aura 16 ans, l’âge pour un permis temporaire, sauf que dans son cas, ce sera impossible. Puisqu’il rêve s’un séjour au Château, nous le lui offrirons avec joie.
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