Loin de mois l’idée d’écrire de méchancetés sur Paul Arcand. Dernièrement, le roi des ondes a cherché à appliquer la formule-spectacle pour parler de ce « lien » entre « l’autisme » de Alek Minassian -je le mets entre guillemets parce qu’on ne sait toujours pas s’il est dans le spectre ou non- et le carnage qu’il a commis à Toronto.
« Je ne veux pas faire de lien, sauf que…« , nous a offert M. Arcand à son micro le 25 avril, laissant planer le doute qu’il y avait des conïncidences qui laissaient perplexes… Qui plus est, il a mis en doute la parole des experts qui démontrent que le lien entre l’autisme et la violence meurtrière n’existe pas.
Le lendemain, soit le 26 avril, Paul Arcand reçoit un expert sur le spectre de l’autisme, issue de la faculté de psycho-éducation de l’université de Montréal, monsieur Marc Lanovaz. Malgré les explications claires et sensées de monsieur Lanovaz, Arcand ne voulait rien comprendre et semblait tenir mordicus à sa logique en « oui mais » et en « vous ne pensez pas que ».
-NON MAIS IL VA LA FERMER, SA GRANDE GUEULE ???? ÉCOUTE DONC, ARCAND !!!! ESSAYE DE COMPRENDRE, MAUDIT CRÉTIN !!!!!*
-Patou… Calme…
D’habitude, j’écoute la radio avec calme. Pas cette fois-ci, on dirait !
Lorsqu’il a une idée derrière la tête, Paul Arcand va jusqu’au bout. Même lorsque cette idée est trompeuse. C’est le cas avec l’autisme. Quand ce n’est pas « son » message, Arcand fera tout pour faire admettre à son interlocuteur que « son » message (ou « son » opinion) est plus important. Heureusement, monsieur Lanovaz n’est pas tombé dans le panneau. Cela a tout de même conclu le Mois de l’autisme d’une drôle de façon…
*C’est vraiment ce que j’ai hurlé dans mon bureau.
Laisser un commentaire