Récemment, je parlais de « safe space » dans ce blogue. Dans cet espace, je mentionnais que nous ne pensions plus à l’autisme, que nous nous sentions en paix et tout le reste. Je crois en avoir trouvé un autre « safe space », mais dans lequel peut s’y retrouver jusqu’à 21 000 personnes : le Stade Saputo.
Bien installés dans le Coin famille Nutrilait, nous avons assisté la semaine dernière à une très belle victoire de l’Impact de Montréal contre l’Union de Philadelphie par la marque de 2 à 1.
Nous nous sommes bien amusés et mieux encore, nous avons senti aucune pression de l’extérieur. Laurent a suivi tout le match avec ses coquilles protetrices parce que les bruits provenaient de partout : de la foule, des ultras du 1642MTL postés à deux sections de la nôtre et qui ont mis une sacré ambiance dans le stade, les gens derrière nous qui parlaient de tout et de rien, etc.
Un joyeux melting pot de sons qui parvenait à me déconcentrer à certains moments. J’aurais aimé avoir des petits bouchons pour bloquer cette « pollution » sonore, mais j’ai réussi en fixant intensément le terrain.
Les coquilles ont permis à Laurent de garder tout son focus sur la partie, chose qui m’a beaucoup étonné puisqu’au Centre Bell, son intérêt était surtout porté sur le panneau électronique et à prendre des photos des joueurs des Islanders de New York parce qu’en avril 2006, nous nous étions retrouvés à New York, que nous avions pu voir un match des Rangers au Madison Square Garden. Peut-être était-ce en raison de la rapidité des joueurs sur la patinoire ? Au foot, le rythme est différent. C’est peut-être ça.
Et puis une maman (et pas nous !) en a profité pour expliquer à sa petite fille de 2 ans et demi pourquoi le garçon (Laurent) avait ça (des coquilles) sur les oreilles.
Va t-on prendre des billets de saison l’an prochain ? C’est à suivre !
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