Ce matin, le ministre des Finances Carlos Leitão était en entrevue avec Paul Arcand au 98.5.
Monsieur Arcand l’a questionné sur la difficulté qu’ont de nombreux parents d’enfants lourdement handicapés d’obtenir des services. Leitao s’est borné de répondre que ce n’était pas des bureaucrates qui décidaient, mais des médecins du Régime des Rentes…
Des médecins. Ou plutôt des « médecins-bureaucrates » qui, bien souvent, mettre « les espoirs retrouvés » à la poubelle… Mais bon, pour le ministre Leitão, il n’y a pas de problème là.
Par contre ce midi à, la radio de Radio-Canada, il a quelque peu considéré de haut les services publics gouvernementaux et ce, de façon bien involontaire. Ou non ? Parfois, on ne peut établir la frontière entre l’économiste-en-chef qu’il était et le ministre qu’il est devenu…
À ses yeux, tant qu’il y aura des surplus, le gouvernement se complait à aider, mais seulement s’il y a des surplus. Une phrase qui plaira certainement à la majorité des militants du PLQ qui ont toujours trouvé les invalides, les plus démunis, les BS, les handicapés physiques et intellectuels comme des boulets pour le bon fonctionnement de l’État. Avec l’entrée de Fils dans une classe spécialisée pour TSA dans une école secondaire public, nous sommes devenus un de ces nombreux boulets tant méprisés par les pompom girls du premier ministre Couillard.
Sachez que je les connais et que je sais les décoder puisque j’ai été, il y a bien des années, militant au sein de la Commission-Jeunesse du PLQ et pompom girl pour Robert Bourassa et Daniel Johnson. À cette époque, on pouvait être libéral et fier de ses racines québécoises. Aujourd’hui, c’est une autre histoire.
Je jugeais aussi sans bien connaître les gens. Heureusement que j’ai su évoluer… Espérons que ce sera la même chose pour ces militants qui nous perçoivent toujours comme des boulets qui alourdissent le Québec.
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