Pour 2017, je nous souhaite

Pour 2017, je nous souhaite l’acceptation et rien d’autres.

Accepter les autistes tels qu’ils sont. Cela va de soi. Accepter que les autistes fassent partie de cette grande société.

Accepter de leur donner tous les moyens pour qu’ils puissent s’épanouir. Accepter de leur ouvrir toutes grandes les portes des spécialistes, des programmes dans les écoles primaires et secondaires, accepter de leur donner une chance de démontrer qu’autisme n’égale pas fardeau pour tout un pan de la société.

À commencer par les politiciens. Les autistes ne sont pas des nuisances. Ils sont là avec leurs qualités et leurs défauts et ils veulent fonctionner dans ce monde. Leurs parents aussi ! Toujours au front, toujours à faire face à des fonctionnaires froids et distants lorsque vient le temps de demander des prestations.  Ils en ont marre des rencontres au sommet, des discussions, des belles lettres de la ministre Charlebois, des promesses futiles et tout le tralala politique pour leurrer et donner de fausses espérances.

Ensuite, tous ces employeurs qui sentent des douleurs d’estomac dès qu’ils entrevoient le mot « autisme » sur un CV. Ou ces parents « qui ne jugent, mais » lorsqu’ils sont témoins d’une crise, qui rigolent intérieurement parce qu’un enfant porte des protège-oreilles pour aténuer le son.

Accepter que les autistes peuvent intégrer le monde du travail. Accepter qu’ils peuvent être plus autonomes dans des logements et des résidences adaptés à leur réalité.

Accepter les « grandes gueules » de l’autisme, ceux et celles qui semblent vous emmerder parce qu’ils martellent sur les même clous jour après jour : justice, accès aux spécialistes, à l’éducation, mises sur pied de meilleurs programmes, démystification de l’autisme et déboulonnement massif des préjugés, etc.

Accepter.

Nous faisons partie d’une neurodiversité. Il serait peut-être temps de le réaliser.

Bonne année !